Fascisme et Nazisme
Par Jean-Philippe
Ces deux idéologies d'extrême droite sont souvent utilisées à tort et à travers pour désigner le totalitarisme ou la brutalité policière (par exemple le nom spvm modifié pour sspvm lors de la grève de 2012, faisant référence au SS du parti National-socialiste d’Allemagne). Bien qu'effectivement totalitaires, ces doctrines prônent bien plus que cela. Le fascisme est une idéologie qui «s’adapte» de différentes manières en fonction des pays. Le nazisme est en fait un type de fascisme créé par les Allemands revendiquant une importante modification de la carte géopolitique d'Europe. Tous les fascistes ne sont pas automatiquement nazis.
Du point de vue social : Le fascisme, tout comme le nazisme, avance ouvertement un agenda xénophobe et chauvin (nationalisme excessif qui tend à l'exclusion, à l'intolérance et à l'agression). Ils sont pour l'imposition d'un État policier faisant respecter la loi et l'ordre, le tout dans le but de faire avancer la nation. Ces idéologies s’expriment aussi par un culte de la perfection et de la force de l’Homme. On y dénigre donc toutes formes de faiblesse. On va même jusqu'à tuer ceux qui sont victimes de cette faiblesse.
Du point de vue économique : Ces idéologies encouragent la libre entreprise. Certains régimes prônent aussi l’établissement d’un partenariat patronat État, une fois de plus, dans un but d'avancement de la nation.
Survol historique rapide : créé par Mussolini en Italie au début du 20e siècle, il s'est popularisé durant la crise économique de 1929 et se propage un peu partout en Europe, notamment en Espagne et en Allemagne. Suite à la défaite de l'Axe (Allemagne, Italie et Japon) à la fin de la Seconde Guerre mondiale, cette idéologie entre en hibernation pour ne réapparaitre que dans quelques pays en développement suite à des putsch militaires (exemple: Pinochet au Chili)
Critique et danger : Comme dit précédemment, le fascisme se base principalement sur la xénophobie et le racisme pour promouvoir une nation forte et guerrière. Ces faits entrainent bien entendu un repli sur soi de ces nations ainsi que des guerres avec les pays voisins. Actuellement, plusieurs partis à tendances fascistes modernes usent de grande subtilité en avançant leurs plateformes politiques, considérant la mauvaise opinion généralisée face à cette idéologie. Plusieurs individus peuvent être séduits par ces discours enflammés faisant appel à un nationalisme sentimental.