Pas toujours clean les groupes écologistes
Par Noémie
La World Wild Fondation (WWF) est l’organisme de protection de l’environnement reconnu comme étant le plus puissant au monde. La mission première du WWF était à l’époque d’empêcher la déforestation afin de protéger les animaux. En plus de 50 ans d’existence, l’ONG a diversifié sa plateforme de revendication pour l’étendre au développement durable et à la certification de produits bons pour l’environnement. Officiellement partenaire avec la grande multinationale Coca-Cola et officieusement partenaire avec Monsanto, connu pour son quasi-monopole de distribution de semences agricoles (blé, maïs, soya) ainsi que pour la fabrication d’OGM, le WWF est de plus en plus critiqué quant à son potentiel manque d’indépendance dans les différents processus de prises de décisions ainsi que dans le choix des actions posées.
Greenpeace est né en 1971, alors qu’un petit groupe d’individus à bord d’un vieux bateau de pêche contestaient les essais nucléaires américains en Alaska. On compte parmi les revendications de Greenpeace la mise en place de mesures d’étiquetage des OGM, la surveillance de la surpêche ainsi que la consommation responsable de poissons menacés, la lutte contre la déforestation ainsi que la fin de l’exploitation d’énergies polluantes. Les plus grandes critiques de ce groupe proviennent en fait de ses anciens fondateurs. Paul Watson a avoué à la revue New scientist en décembre 1999 : « Ce sont des extrémistes qui ont détourné l’environnement pour suivre un programme qui n’a rien à voir avec l’écologie. Mais vous n’êtes pas d’accord avec un seul mot de leur programme, alors vous n’êtes plus considéré comme un écologiste. La contestation rationnelle est rejetée. Des dizaines de millions de dollars, et beaucoup de temps, sont dépensés pour des choses qui n’ont rien à voir avec l’environnement, mais plutôt avec la désinformation et une hystérique recherche de fonds.»
Ces deux organismes paient une importante part de leurs militants, notamment afin que ceux-ci amassent vos dons destinés à la protection de l’environnement. Je vous laisse deviner qui paye le salaire de ceux qui vous quêtent… Reste à savoir combien de l’argent amassé se rend réellement dans des missions ayant un impact sur les écosystèmes.
Malgré les revendications légitimes de la plupart des groupes écologistes, les moyens entrepris pour mettre à bien leur idéal de société sont parfois contestables. Malheureusement, ces groupes ont tendance à s’attaquer uniquement aux conséquences et non aux causes des problèmes environnementaux. Prenons l’exemple des interventions de certains de ces groupes sur les bateaux des entreprises, principalement asiatiques, accusées de chasser la baleine. Les individus qui y travaillent ne font que répondre aux ordres de leurs supérieurs quant aux façons de fonctionner pour capturer et ramener les animaux au pays. Le principal but de ces travailleurs n’est évidemment pas de pousser ces animaux vers la disparition. Ils le font pour le salaire. Ainsi, le fait de réprimer durement ces employés est contreproductif, puisqu’au mieux, si les militants réussissent à convaincre les pêcheurs que ce qu’ils font est mal, ceux-ci démissionneront et seront remplacés par d’autres personnes qui sont prêtes à faire ce même travail. Tout sera donc à recommencer. Autrement dit, ces mesures sont inefficaces, car ce ne sont pas les employés qui peuvent forcer le changement, mais bien les têtes dirigeantes des entreprises.
Mais en tant que consommateur, on a le pouvoir de boycotter les produits non éthiques ce qui forcera les compagnies à réorienter leurs modes de productions.
Tout d’abord, il est intéressant de se pencher sur la provenance de ces dits produits éthiques. On n’a qu’à penser à la mention « aliment du Québec » sur la nourriture. Il existe deux types d’étiquettes, soit « aliment du Québec » et « aliment préparé au Québec ». Pour qu’un produit se voie accorder la première mention, il doit être composé à un minimum de 85% d’ingrédients d’ici. De plus les aliments doivent être transformés et emballés ici. Pour obtenir la seconde, les aliments doivent seulement avoir été transformés et emballés ici, ce qui implique que les ingrédients utilisés peuvent provenir d’un peu partout au monde. Le principal problème de cet étiquetage c’est que les différents logos sont similaires, donc il est facile de s’y méprendre. De plus les différences entre les certifications ne sont pas vraiment expliquées, ce qui fait en sorte que les acheteurs se font souvent avoir. Ce qu’ils consomment n’est pas exactement ce qu’ils croient consommer. Tout cela pour dire qu’il est facile d’avoir accès à différentes certifications, seulement celles-ci ne sont pas toujours aussi bonnes qu’elles prétendent être.
Greenpeace est né en 1971, alors qu’un petit groupe d’individus à bord d’un vieux bateau de pêche contestaient les essais nucléaires américains en Alaska. On compte parmi les revendications de Greenpeace la mise en place de mesures d’étiquetage des OGM, la surveillance de la surpêche ainsi que la consommation responsable de poissons menacés, la lutte contre la déforestation ainsi que la fin de l’exploitation d’énergies polluantes. Les plus grandes critiques de ce groupe proviennent en fait de ses anciens fondateurs. Paul Watson a avoué à la revue New scientist en décembre 1999 : « Ce sont des extrémistes qui ont détourné l’environnement pour suivre un programme qui n’a rien à voir avec l’écologie. Mais vous n’êtes pas d’accord avec un seul mot de leur programme, alors vous n’êtes plus considéré comme un écologiste. La contestation rationnelle est rejetée. Des dizaines de millions de dollars, et beaucoup de temps, sont dépensés pour des choses qui n’ont rien à voir avec l’environnement, mais plutôt avec la désinformation et une hystérique recherche de fonds.»
Ces deux organismes paient une importante part de leurs militants, notamment afin que ceux-ci amassent vos dons destinés à la protection de l’environnement. Je vous laisse deviner qui paye le salaire de ceux qui vous quêtent… Reste à savoir combien de l’argent amassé se rend réellement dans des missions ayant un impact sur les écosystèmes.
Malgré les revendications légitimes de la plupart des groupes écologistes, les moyens entrepris pour mettre à bien leur idéal de société sont parfois contestables. Malheureusement, ces groupes ont tendance à s’attaquer uniquement aux conséquences et non aux causes des problèmes environnementaux. Prenons l’exemple des interventions de certains de ces groupes sur les bateaux des entreprises, principalement asiatiques, accusées de chasser la baleine. Les individus qui y travaillent ne font que répondre aux ordres de leurs supérieurs quant aux façons de fonctionner pour capturer et ramener les animaux au pays. Le principal but de ces travailleurs n’est évidemment pas de pousser ces animaux vers la disparition. Ils le font pour le salaire. Ainsi, le fait de réprimer durement ces employés est contreproductif, puisqu’au mieux, si les militants réussissent à convaincre les pêcheurs que ce qu’ils font est mal, ceux-ci démissionneront et seront remplacés par d’autres personnes qui sont prêtes à faire ce même travail. Tout sera donc à recommencer. Autrement dit, ces mesures sont inefficaces, car ce ne sont pas les employés qui peuvent forcer le changement, mais bien les têtes dirigeantes des entreprises.
Mais en tant que consommateur, on a le pouvoir de boycotter les produits non éthiques ce qui forcera les compagnies à réorienter leurs modes de productions.
Tout d’abord, il est intéressant de se pencher sur la provenance de ces dits produits éthiques. On n’a qu’à penser à la mention « aliment du Québec » sur la nourriture. Il existe deux types d’étiquettes, soit « aliment du Québec » et « aliment préparé au Québec ». Pour qu’un produit se voie accorder la première mention, il doit être composé à un minimum de 85% d’ingrédients d’ici. De plus les aliments doivent être transformés et emballés ici. Pour obtenir la seconde, les aliments doivent seulement avoir été transformés et emballés ici, ce qui implique que les ingrédients utilisés peuvent provenir d’un peu partout au monde. Le principal problème de cet étiquetage c’est que les différents logos sont similaires, donc il est facile de s’y méprendre. De plus les différences entre les certifications ne sont pas vraiment expliquées, ce qui fait en sorte que les acheteurs se font souvent avoir. Ce qu’ils consomment n’est pas exactement ce qu’ils croient consommer. Tout cela pour dire qu’il est facile d’avoir accès à différentes certifications, seulement celles-ci ne sont pas toujours aussi bonnes qu’elles prétendent être.
Ensuite, ces produits, lorsqu’ils sont réellement éthiques, ne sont qu’une minorité sur les tablettes des magasins et ils sont souvent plus chers que les produits non éthiques. Malheureusement, puisque la classe moyenne, classe la plus nombreuse dans nos sociétés, a déjà la corde au cou par rapport à son budget, il est compréhensible que le premier choix de ces consommateurs s’arrête sur les produits moins chers. Alors comment peut-on forcer le changement ci ce ne sont qu’une minorité qui peut se permettre le boycott? Les entreprises savent très bien que même s’il existe de meilleurs produits que les leurs en termes de respect des travailleurs et de l’environnement, ceux-ci ne représentent pas une menace à leurs profits, car ils réussiront à écouler leur stock même si la population est pleinement conscientisée.
En d’autres mots, la destruction des écosystèmes n’est qu’une question de profit. S’il était plus payant pour les entreprises de respecter l’environnement, celles-ci seraient les premières à effectuer le « virage vert ». Malheureusement ce n’est pas le cas. Les lois sur la protection des écosystèmes sont régulièrement contournées ou tout simplement enfreintes, car les sanctions imposées par les gouvernements capitalistes ne sont pas assez lourdes pour justifier le changement des méthodes de productions. Les amendes sont, en quelque sorte, incluses dans le coût de production des biens. Donc si l'on veut inverser la tendance actuelle, il faudra soit imposées de très grandes sanctions à ces entreprises fautives, ce que nos gouvernements de droite refusent de faire, car cela implique une trop grande limitation des libertés des entreprises, soit tout simplement trouver une alternative au capitalisme, dont le seul but est de faire du profit.
En d’autres mots, la destruction des écosystèmes n’est qu’une question de profit. S’il était plus payant pour les entreprises de respecter l’environnement, celles-ci seraient les premières à effectuer le « virage vert ». Malheureusement ce n’est pas le cas. Les lois sur la protection des écosystèmes sont régulièrement contournées ou tout simplement enfreintes, car les sanctions imposées par les gouvernements capitalistes ne sont pas assez lourdes pour justifier le changement des méthodes de productions. Les amendes sont, en quelque sorte, incluses dans le coût de production des biens. Donc si l'on veut inverser la tendance actuelle, il faudra soit imposées de très grandes sanctions à ces entreprises fautives, ce que nos gouvernements de droite refusent de faire, car cela implique une trop grande limitation des libertés des entreprises, soit tout simplement trouver une alternative au capitalisme, dont le seul but est de faire du profit.