Principes généraux importants
Par Noémie
Le principe gauche-droite, d’où provient l’idée?
Le principe de la « Droite » et de la « Gauche » est une notion qui revient continuellement dans les débats politiques. Cette conception simplifiée des idées politiques provient du tout premier parlement établi en France suite à la révolution visant à mettre un terme à la monarchie et à l’établissement de la démocratie. Durant la période transitoire entre les deux systèmes politiques, une motion a dû être votée par les parlementaires quant aux pouvoirs du roi encore en place pour quelque temps avant sa mise à mort. Lors de la discussion, les députés plus conservateurs, ceux qui étaient en accord avec l’idée de laisser plus de pouvoir au roi, se sont retrouvés du côté droit de la salle, alors que les députés plus progressistes, ceux qui étaient en accord avec la fin de pouvoirs du roi, se sont retrouvés du côté gauche.
De manière très synthétique
Pour la droite, les libertés individuelles (liberté d’entreprise, liberté contractuelle, liberté de pensée…) sont au cœur des préoccupations et permettent l’épanouissement des individus. Ces libertés ne doivent en aucun cas être limitées par une quelconque instance gouvernementale qui règlementerait, par exemple, les pratiques économiques des entreprises. Autrement dit, on réclame le moins d’intervention possible de l’État dans les questions politiques, économiques et sociales. Dans les régimes dominés par une idéologie de droite, ce sont donc les individus et non le gouvernement qui gèrent les institutions (propriété privée des moyens de production) comme les écoles et les hôpitaux. Pour illustrer cette situation, dans le pays X, on ne paie que très peu d’impôts, mais on doit débourser les frais requis pour chaque service utilisé (éducation, soins médicaux, etc.) Dans cette société, certains individus ont la chance de s’enrichir considérablement alors que d’autres ont plus de difficulté à « joindre les deux bouts ».
À l’inverse, à gauche, l’État est très présent. Ce dernier administre une grande part des institutions dites publiques (propriété collective des moyens de production). Ce mode de gestion vise une plus grande égalité des chances des individus. Chaque citoyen doit, en quelque sorte, veiller au bien-être des autres sans discrimination en fonction du sexe ou du statut économique ou social. Dans ces sociétés, il y a plus de règlementation afin de limiter les dérapages économiques, par exemple. Dans le pays Y, on paye donc une certaine part d’impôts, mais on profite de nombreux services gratuits. Les salaires tendent à être plus égaux, et ce, peu importe la profession des individus, de manière à ce que tous vivent bien. Dans ce genre de société, il est plus difficile, voire impossible, que quelques-uns s’enrichissent considérablement. L’inconvénient réside dans une potentielle baisse de productivité des travailleurs.
Finalement, on dit d’une personne qu’elle est de centre lorsque cette dernière se trouve à mi-chemin entre les idées de la gauche et de la droite. La plupart des politiciens québécois et canadiens tendent vers le centre afin de rallier le plus d’appuis derrière eux.
Conservateurs ou progressistes?
Les conservateurs partagent généralement des valeurs « traditionnelles » en matière d’autorité, de famille ou de morale. Souvent associée à la religion, cette idéologie prône le maintien de l’ordre social et politique établi. On dit des conservateurs qu’ils refusent les innovations et le changement. Un gouvernement de ce type aura tendance à miser beaucoup sur la défense nationale. Ainsi, une grande part du budget annuel est réservée à l’armée et aux services de renseignements. Ceux-ci prônent la discipline et la hiérarchie de manière inconditionnelle. Ces gouvernements ont tendance à peu intervenir dans l’État, ils préfèrent laisser les individus faire leurs propres choix afin de gérer leurs propres avoirs. Ceux-ci tendent donc à alléger les règlementations afin de favoriser l’implantation d’entreprises privées. On peut, par exemple, associer cette idéologie au Parti Conservateur du Canada ou encore au Parti Républicain aux États-Unis.
Les partisans du progressisme en politique adhèrent à la théorie sociologique qui indique que la société est en changement perpétuel. Les progressistes affirment donc que les institutions aussi doivent changer pour afin d’être conséquentes à l’évolution de cette même société. Selon l’encyclopédie Larousse, ceux-ci croient qu'une « profonde transformation des structures politiques et sociales permette une amélioration des conditions de vie et une plus grande justice sociale. » Contrairement aux conservateurs, les progressistes auront tendance à être en accord avec l’avortement ou avec l’accroissement de mesures favorisant la protection de l’environnement, par exemple. Ils sont généralement contre l’accroissement de la militarisation du pays, contre la peine de mort ou contre la mise en place de peines de prison plus sévères. On associe les partis progressistes au Nouveau Parti Démocratique (NPD) du Canada, à Québec Solidaire et à moindre mesure au Parti Démocrate aux États-Unis.
Réformistes ou extrémistes?
En politique, le réformisme désigne une idéologie qui dit que le système politique en place (qu’il soit démocratique ou non) est traversé d’éléments dysfonctionnels, mais qu’en le modifiant un peu tout en gardant les bases telles qu’elles sont, le système en question serait plus viable et plus profitable à la société. Bien souvent, les réformistes auront tendance à utiliser des moyens dits plus « démocratiques » afin de faire passer leurs idées. Ainsi, ils feront appel à la discussion et aux manifestations pacifiques afin de signifier leurs désaccords avec le système établi. En revanche, l’extrémisme politique fait référence à une idéologie qui dit que le système est rempli de lacunes et que pour rectifier ces problèmes, il faut le changer complètement, de manière à le rendre viable et profitable pour tous. Les partisans de cette façon de penser ont tendance à adopter une attitude plus « violente » afin de provoquer les changements.
Le principe de la « Droite » et de la « Gauche » est une notion qui revient continuellement dans les débats politiques. Cette conception simplifiée des idées politiques provient du tout premier parlement établi en France suite à la révolution visant à mettre un terme à la monarchie et à l’établissement de la démocratie. Durant la période transitoire entre les deux systèmes politiques, une motion a dû être votée par les parlementaires quant aux pouvoirs du roi encore en place pour quelque temps avant sa mise à mort. Lors de la discussion, les députés plus conservateurs, ceux qui étaient en accord avec l’idée de laisser plus de pouvoir au roi, se sont retrouvés du côté droit de la salle, alors que les députés plus progressistes, ceux qui étaient en accord avec la fin de pouvoirs du roi, se sont retrouvés du côté gauche.
De manière très synthétique
Pour la droite, les libertés individuelles (liberté d’entreprise, liberté contractuelle, liberté de pensée…) sont au cœur des préoccupations et permettent l’épanouissement des individus. Ces libertés ne doivent en aucun cas être limitées par une quelconque instance gouvernementale qui règlementerait, par exemple, les pratiques économiques des entreprises. Autrement dit, on réclame le moins d’intervention possible de l’État dans les questions politiques, économiques et sociales. Dans les régimes dominés par une idéologie de droite, ce sont donc les individus et non le gouvernement qui gèrent les institutions (propriété privée des moyens de production) comme les écoles et les hôpitaux. Pour illustrer cette situation, dans le pays X, on ne paie que très peu d’impôts, mais on doit débourser les frais requis pour chaque service utilisé (éducation, soins médicaux, etc.) Dans cette société, certains individus ont la chance de s’enrichir considérablement alors que d’autres ont plus de difficulté à « joindre les deux bouts ».
À l’inverse, à gauche, l’État est très présent. Ce dernier administre une grande part des institutions dites publiques (propriété collective des moyens de production). Ce mode de gestion vise une plus grande égalité des chances des individus. Chaque citoyen doit, en quelque sorte, veiller au bien-être des autres sans discrimination en fonction du sexe ou du statut économique ou social. Dans ces sociétés, il y a plus de règlementation afin de limiter les dérapages économiques, par exemple. Dans le pays Y, on paye donc une certaine part d’impôts, mais on profite de nombreux services gratuits. Les salaires tendent à être plus égaux, et ce, peu importe la profession des individus, de manière à ce que tous vivent bien. Dans ce genre de société, il est plus difficile, voire impossible, que quelques-uns s’enrichissent considérablement. L’inconvénient réside dans une potentielle baisse de productivité des travailleurs.
Finalement, on dit d’une personne qu’elle est de centre lorsque cette dernière se trouve à mi-chemin entre les idées de la gauche et de la droite. La plupart des politiciens québécois et canadiens tendent vers le centre afin de rallier le plus d’appuis derrière eux.
Conservateurs ou progressistes?
Les conservateurs partagent généralement des valeurs « traditionnelles » en matière d’autorité, de famille ou de morale. Souvent associée à la religion, cette idéologie prône le maintien de l’ordre social et politique établi. On dit des conservateurs qu’ils refusent les innovations et le changement. Un gouvernement de ce type aura tendance à miser beaucoup sur la défense nationale. Ainsi, une grande part du budget annuel est réservée à l’armée et aux services de renseignements. Ceux-ci prônent la discipline et la hiérarchie de manière inconditionnelle. Ces gouvernements ont tendance à peu intervenir dans l’État, ils préfèrent laisser les individus faire leurs propres choix afin de gérer leurs propres avoirs. Ceux-ci tendent donc à alléger les règlementations afin de favoriser l’implantation d’entreprises privées. On peut, par exemple, associer cette idéologie au Parti Conservateur du Canada ou encore au Parti Républicain aux États-Unis.
Les partisans du progressisme en politique adhèrent à la théorie sociologique qui indique que la société est en changement perpétuel. Les progressistes affirment donc que les institutions aussi doivent changer pour afin d’être conséquentes à l’évolution de cette même société. Selon l’encyclopédie Larousse, ceux-ci croient qu'une « profonde transformation des structures politiques et sociales permette une amélioration des conditions de vie et une plus grande justice sociale. » Contrairement aux conservateurs, les progressistes auront tendance à être en accord avec l’avortement ou avec l’accroissement de mesures favorisant la protection de l’environnement, par exemple. Ils sont généralement contre l’accroissement de la militarisation du pays, contre la peine de mort ou contre la mise en place de peines de prison plus sévères. On associe les partis progressistes au Nouveau Parti Démocratique (NPD) du Canada, à Québec Solidaire et à moindre mesure au Parti Démocrate aux États-Unis.
Réformistes ou extrémistes?
En politique, le réformisme désigne une idéologie qui dit que le système politique en place (qu’il soit démocratique ou non) est traversé d’éléments dysfonctionnels, mais qu’en le modifiant un peu tout en gardant les bases telles qu’elles sont, le système en question serait plus viable et plus profitable à la société. Bien souvent, les réformistes auront tendance à utiliser des moyens dits plus « démocratiques » afin de faire passer leurs idées. Ainsi, ils feront appel à la discussion et aux manifestations pacifiques afin de signifier leurs désaccords avec le système établi. En revanche, l’extrémisme politique fait référence à une idéologie qui dit que le système est rempli de lacunes et que pour rectifier ces problèmes, il faut le changer complètement, de manière à le rendre viable et profitable pour tous. Les partisans de cette façon de penser ont tendance à adopter une attitude plus « violente » afin de provoquer les changements.